En dépit d'une baisse de 14% de la mortalité en 2012, les accidents en deux roues font toujours partie des accidents de la route parmi les plus graves. En 2011, 760 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de motocyclettes et près de 15468 ont été blessées. Ces accidents figurent parmi les plus graves et sont parfois mortels de même que ceux qui impliquent des quads et autre véhicules à 3 roues.

En France, 66 % des tués le sont en rase campagne, 79 % hors intersection et 71 % de jour. 39% des motards sont tués sans qu'il y ait un tiers responsable ! Il convient donc de conseiller aux motocyclistes de bien penser à souscrire une garantie du conducteur afin de pouvoir être indemnisés même si leur accident n'a impliqué aucun tiers ou qu'il est reconnu comme responsable de l'accident.

De nombreuses victimes de deux roues le sont également à vélo, c’est ainsi que de nombreuses personnes, adultes et surtout enfants sont victimes de très graves atteintes chaque année, tous sont pris en charge par l’association.

L'association E.I.V.A est à votre disposition pour vous conseiller sur la souscription de ces assurances " garantie du conducteur ". En effet, toutes les assurances n'offrent pas la même prise en charge des préjudices (certains préjudices tels que le préjudice professionnel peut ainsi être exclu). De même, l'indemnisation peut être d'un montant forfaitaire et dépendre d'une franchise parfois très importante.

L'indemnisation

L'indemnisation des accidentés en deux roues dépend, comme pour tout autre type d'accident de la circulation, des garanties que la victime a souscrites. La loi Badinter du 5 Juillet 1985 a instauré le principe d'une indemnisation intégrale des victimes d'accidents non responsables de la circulation dans lequel est impliqué un véhicule terrestre à moteur. Pour les victimes passagères d'une motocyclette, ce principe ne connaît pas d'exception. En effet, il ne peut leur être reproché d'avoir volontairement provoqué l'accident ou d'avoir commis une faute inexcusable. Pour les victimes qui conduisaient, leur faute peut avoir pour effet de limiter ou d'exclure l'indemnisation de leur dommage dès lors que cette faute a contribué à sa réalisation. L'appréciation de cette faute se fait sans considération du comportement du tiers impliqué. Ainsi, les Tribunaux ont déjà eu l'occasion de considérer que le fait pour le conducteur victime d'un accident de la circulation de conduire sans être assuré ne doit pas limiter ou exclure leur droit à indemnisation.

Quelques réflexes à avoir en cas d'accident

En cas d'accident grave de la circulation, les services de police ou de gendarmerie se rendront sur les lieux et effectueront les constatations d'usage. Cependant, si vous êtes en état de le faire, nous vous conseillons de relever les coordonnées des éventuels témoins et les éléments permettant de reconstituer l'accident (traces de freinage, signalisation, obstacles à la circulation, conditions météorologiques...) et de réaliser quelques photographies. Nous vous conseillons également d'aller systématiquement au service des urgences et de mentionner toutes les zones douloureuses au médecin que vous rencontrerez. Il arrive, en effet, fréquemment que le blessé se focalise sur la douleur la plus intense (par exemple, la nuque) et omette de mentionner une douleur au genou qui devient par la suite invalidante. En cas de choc à la tête, nous vous invitons à demander un scanner ou une I.R.M. qui ne sont pas réalisés automatiquement. En cas d'accident, l'Association E.I.V.A. vient en aide aux victimes dans le but d'établir un dossier objectif afin que la victime soit indemnisée à la hauteur du préjudice que celle-ci a subi.

Grâce au soutient de E.I.V.A, vous pourrez bénéficier d'une aide pour l'expertise de vos préjudices et obtenir la meilleure indemnisation pour vos préjudices (blessures...). Nous vous invitons donc à prendre contact avec l'association.